Lors d’une démonstration à la Royal Society of London, Henry Cavendish produisit de l’hydrogène en provoquant une réaction entre du zinc et de l’acide chlorhydrique. Il exposa ensuite le gaz à une étincelle, ce qui entraîna la formation d’eau. Cette expérience permit de découvrir que l’eau est composée d’hydrogène et d’oxygène.

C’est Antoine Lavoisier qui, suite à l’expérience de Cavendish, donna son nom à l’hydrogène, à partir de hydro et genes signifiant en grec « eau » et « né de ».

William Nicholson et Sir Anthony Carlisle découvrent en 1800 qu’en appliquant un courant à l’électrique à de l’eau, on libère du gaz d’hydrogène et d’oxygène. Ils appellent ce procédé de destruction par l’électricité « électrolyse ».

Le Professeur Shigeo Ohta, chercheur japonais renommé, est considéré comme l’un des pionniers dans le domaine de l’hydrogène thérapeutique. En 2007, il a publié une étude révolutionnaire dans la revue Nature Medicine, mettant en lumière les propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires de l’hydrogène moléculaire.

Depuis cette découverte, l’hydrogène thérapeutique est devenu un sujet d’intérêt croissant dans la médecine préventive et curative. Il est étudié pour ses applications dans des maladies liées au stress oxydatif, telles que les maladies neurodégénératives, cardiovasculaires ou encore les inflammations chroniques.

Ohta continue à promouvoir l’hydrogène comme une thérapie innovante et accessible, grâce à des moyens variés comme l’eau enrichie en hydrogène ou l’inhalation de gaz. Sa contribution a jeté les bases d'une discipline en plein essor dans le monde médical.